3 avril, 2024

Une étude révèle comment les consommateurs interagissent avec les contenus générés par l'IA par rapport à ceux générés par l'homme.

Une étude récente a révélé comment les consommateurs interagissent avec le contenu créé par une IA ou par un humain en 2024.

Alors que de plus en plus de personnes commencent à utiliser l'IA, les consommateurs sont de plus en plus conscients des signes révélateurs d'un contenu qui n'a pas été rédigé par un humain. Pour mettre cela à l'épreuve, Bynder a mené une étude visant à révéler combien de personnes sont capables de reconnaître un contenu entièrement rédigé par l'IA et comment cela influe sur leur engagement et leur opinion à l'égard de la marque associée.

Dans le cadre d'une enquête menée auprès de 2 000 participants britanniques et américains, Bynder a présenté deux articles : l'un rédigé par ChatGPT et l'autre par un rédacteur qualifié. Les deux avaient le même mandat : "Écrivez 300 mots sur la façon de nettoyer votre voiture".

50 % des consommateurs peuvent repérer les textes générés par l'IA.

L'étude a conclu que 50 % des consommateurs sont capables d'identifier correctement les textes générés par l'IA.

Les Millennials (âgés de 25 à 34 ans) ont le mieux réussi à repérer les contenus non humains, ce qui correspond à l'âge des consommateurs les plus susceptibles d'utiliser l'IA pour créer des contenus [1].

Les consommateurs nord-américains sont les mieux informés sur les signes d'un contenu généré par l'IA, les participants américains étant 10 % plus enclins à repérer un contenu généré par l'IA que les consommateurs britanniques. Une étude réalisée en mars 2023 a révélé que 58 % des adultes américains ont entendu parler de ChatGPT, mais que 42 % n'en ont jamais entendu parler [2]. Le nombre d'Américains connaissant l'IA signifie qu'ils sont plus susceptibles de repérer le contenu qu'elle génère.

55 % des participants américains ont correctement repéré les textes rédigés à l'aide de l'IA, contre 45 % des consommateurs britanniques. Une étude menée auprès de citoyens britanniques a révélé que seuls 26 % d'entre eux [3] avaient utilisé un outil d'IA générative, soit nettement moins que les Américains. Cela correspond aux résultats de l'étude de Bynder, les consommateurs britanniques étant 10 % moins susceptibles de repérer un texte généré par l'IA, car ils sont moins susceptibles d'utiliser un outil d'IA tel que ChatGPT.

Plus de la moitié des consommateurs se sentent plus engagés par les contenus générés par l'IA

Lorsqu'on leur a présenté les deux articles (sans leur dire lequel était le bon), 56 % des participants ont déclaré qu'ils préféraient la version créée par l'IA à l'article créé par l'homme.

Toutefois, lorsqu'on les interroge sur leur attitude à l'égard de la lecture d'un texte qu'ils soupçonnent d'être généré par l'IA en général, 52 % des consommateurs déclarent qu'ils seront moins intéressés.

Les participants âgés de 16 à 24 ans ont été la seule tranche d'âge à trouver le contenu créé par un humain plus engageant que la version générée par l'IA. Parmi les participants de cette tranche d'âge qui avaient une préférence, 55 % ont voté pour l'article rédigé par un être humain comme étant le plus engageant.

Lorsqu'on leur a présenté les deux articles (sans leur dire lequel était le bon), 56 % des participants ont déclaré qu'ils préféraient la version créée par l'IA à l'article créé par l'homme.

Toutefois, lorsqu'on les interroge sur leur attitude à l'égard de la lecture d'un texte qu'ils soupçonnent d'être généré par l'IA en général, 52 % des consommateurs déclarent qu'ils seront moins intéressés.

L'étude révèle que les consommateurs jugent impersonnelles les marques qui utilisent l'IA.

On a demandé aux participants ce qu'ils pensaient du fait de lire du contenu généré par l'IA sur différentes plateformes. En ce qui concerne les textes de sites web, 26 % des participants estiment que la marque est impersonnelle si le texte ne semble pas avoir été écrit par un être humain, et 20 % estiment que la marque est paresseuse.

De même, dans le cas d'un texte sur les réseaux sociaux qui semble être généré par l'IA, 25 % des consommateurs estimeraient que la marque est impersonnelle, 20 % qu'elle n'est pas digne de confiance, 20 % qu'elle est paresseuse et 19 % qu'elle n'est pas créative.

Si un consommateur interagit avec un chatbot qu'il soupçonne d'être généré par l'IA, plus de 30 % d'entre eux pensent que la marque associée est impersonnelle.

Warren Daniels, Chief Marketing Officer chez Bynder explique comment s'y retrouver dans les contenus écrits générés par l'IA :

"Alors que l'IA progresse et qu'un nombre croissant de marketeurs l'utilisent pour la création de contenu, il est important de ne pas perdre de vue les bonnes pratiques. Notre étude montre qu'à mesure que l'utilisation de l'IA augmente, l'élément le plus important d'une campagne de marketing devrait être la touche humaine."

"L'IA offre des avantages considérables aux professionnels du marketing. Chaque année, ils sont confrontés au défi de créer et de gérer plus de contenus que l'année précédente, et les outils d'IA en constante évolution sont un moyen révolutionnaire de les aider dans cette tâche. Cependant, l'IA responsable doit toujours être une priorité."

Bynder est un leader mondial du Digital Asset Management et offre une gamme d'outils d'IA, tels que Content Workflow, au sein de son logiciel pour assister les marketeurs à chaque étape du processus.

Le module Content Workflow de Bynder est entièrement intégré à la solution DAM de Bynder. Il associe le contenu éditorial à l'imagerie créative pour accélérer l'exécution, la collaboration et la production d'expériences de contenu exceptionnelles.

Content Workflow permet aux marketeurs de bénéficier de l'efficacité de l'IA générative tout en facilitant l'ajout de cette touche humaine si importante. Une plateforme pour s'assurer que tout le contenu créé est aussi engageant et performant que possible.

Methodologie

1 000 participants américains et 1 000 participants britanniques ont été interrogés sur les textes générés par l'IA. Pour les deux articles, le Chat GPT et un rédacteur formé ont reçu le même mandat : "Rédigez 300 mots sur la manière de nettoyer votre voiture".

Sources